Histoire de la colonisation de Vallorcine
A Propos des Walser et de Vallorcine
Vers l’an mil, l’Europe se transforme. Le choc des invasions est passé, le climat se radoucit, la population s’accroît très rapidement. Le besoin en terres cultivées devient impérieux. Partout, on défriche. Dans les Alpes, on se met à coloniser les hauteurs.
L’établissement en haute altitude n’est toutefois pas une sinécure. Les conditions climatiques sont sévères et la période utilisable pour le travail de la terre est courte. La mise en valeur de surfaces incultes est une œuvre de longue haleine : il faut défricher, souvent déboiser, réguler les eaux, ouvrir des chemins, trouver les variétés de graines et les animaux adaptés aux conditions locales, notamment. Aussi, pour attirer les colons, les seigneurs doivent-ils leur offrir une situation juridique favorable : c’est la naissance d’un «droit des colons», qui peut varier selon les circonstances et les conditions locales, mais qui prévoit en général l’hérédité du fief, la liberté personnelle, une administration autonome de la communauté et l’exonération des tributs et corvées. La liberté personnelle comprend notamment le droit de choisir son domicile, de se déplacer, de se marier et de vendre son domaine à un autre colon. En contrepartie, une redevance annuelle et fixe est due au seigneur.
C’est dans ces circonstances qu’une tribu germanique s’établit, peu avant le changement de millénaire, dans la vallée de Conches, dans le Haut-Valais. Il s’agit d’Alamans venus du Plateau Suisse par les cols du Grimsel ou de la Gemmi. Les familles de ces nouveaux colons s’agrandissent rapidement et le besoin de nouvelles terres à défricher se fait bientôt sentir. En effet, selon la tradition des premiers colons, un seul fils hérite du domaine. Ce système permet d’éviter le morcellement des terres, de garantir l’intégrité du domaine et d’assurer l’exploitation des biens communs (bois, pâturages). Cette coutume oblige ainsi certains membres de la famille à émigrer et, dès le XIe siècle, nombre d’Alamans essaiment dans les montagnes voisines : à l’est vers les Grisons et le Vorarlberg, au sud dans les vallées du nord de l’Italie et vraisemblablement aussi à l’ouest dans le Faucigny (Vallorcine et la région de Samoëns). Il faut dire que ces montagnards robustes, travailleurs et pacifiques sont très recherchés par les seigneurs qui détiennent des terres incultes. Aussi les alamans trouvent-ils facilement des lieux à coloniser.
Au XIVe siècle, dans le Vorarlberg, on prend l’habitude de donner à ces colons alémaniques la dénomination de « Walser » (contraction de Walliser, Valaisans) pour les distinguer des autres peuples migrants germanophones. Aujourd’hui, on applique ce terme à tous les descendants des premiers colons haut-valaisans qui parlent (ou parlaient à l’origine) le même dialecte.
A la « douceur de l’an mil », qui a permis cette colonisation des terres situées en altitude, succède le « petit âge glaciaire » (de 1550 à 1850 environ) qui va provoquer une crise profonde dans l’économie Walser. L’avance des glaciers rend difficile la communication par les cols plus élevés, détruit les cultures, les pâturages et parfois même les habitations. La disette fait des ravages. Les colons doivent alors se replier vers la plaine, se reconvertir dans de nouveaux métiers (transport, mines, artisanat, architecture, par exemple) ou émigrer vers des régions plus clémentes. C’est la fin de l’expansion des Walser vers les terres plus incultes.
S’il existe une abondante littérature sur les Walser, il y a toutefois peu d’écrits sur le cas particulier de la colonisation de Vallorcine. L’histoire de cette vallée est pourtant intéressante car elle renferme plusieurs inconnues ; Si l’on s’en tient aux documents connus à ce jour, il convient de remonter à l’acte de 1091 par lequel Aymon de Genevois fait don à l’Abbaye de Saint Michel de la Cluse de « Chamonix avec ses dépendances, depuis l’eau qui est appelée Diosa et la roche qui est appelée Blanche jusqu’aux balmes ». En d’autres termes, la donation s’étend à la haute vallée de l’Arve, depuis Servoz jusqu’au col de Balme.
Qu’en est-il de Vallorcine, On admet en général qu’elle fait implicitement partie de la donation. On peut toutefois, se demander s’il en est bien ainsi. La description de l’objet de la donation montre que les auteurs ont eu en vue la prolongation naturelle de la vallée de Chamonix jusqu’aux sources de l’Arve, voie normale de communication avec le valais à l’époque, mais rien de plus. Comment peut-on en déduire qu’une vallée de l’importance de Vallorcine, dont les eaux s’écoulent de plus dans le sens contraire à celles de l’Arve, qui est orientée vers le nord et fait partie du bassin Rhodanien, ait pu être comprise dans la donation sans être mentionnée dans l’acte ? On peut se demander si Aimon et son entourage connaissaient l’existence de cette région, qui a d’ailleurs toujours été mal ou méconnue, puisque de nombreux géographes et historiens des siècles passés situaient Vallorcine dans la vallée de Chamonix.
On peut se poser une autre question : la vallée de Chamonix était-elle déjà peuplée à l’époque de la donation ? L’acte ne fait état que de terres, forêts, alpages et chasses. Comme il n’est pas fait mention des hommes, on en déduit en général que cette vallée n’était pas peuplée et n’était exploitée que temporairement pour la pâture et la chasse. S’il en est ainsi, il doit en être de même, à plus forte raison, de Vallorcine, enneigée à l’époque plus de la moitié de l’année. Ca qu’on sait avec certitude, toutefois, c’est que toute la vallée, de Vernayaz au col des Montets, a été une voie de liaison entre la vallée du Rhône et la vallée de l’Arve depuis la plus haute antiquité. Les gravures rupestres, les pierres à cupules, les haches de pierre et de bronze et autres traces de l’activité humaine en témoignent. Les métallurgistes de la civilisation rhodanienne du bronze l’ont probablement utilisée, eux aussi, lors de leurs recherches de nouveaux gisements cuprifères vers le sud. La découverte de monnaies romaines dans la région du Châtelard, enfin, accrédite l’existence d’une voie romaine reliant les provinces des Alpes Pennines et des Alpes Grées (thèse de l’abbé DUCIS). Mais rien ne nous permet, pour le moment, de donner une date à l’installation des premiers habitants de Vallorcine.
En réalité, Vallorcine n’entre dans l’histoire qu’en 1264, lorsque Richard, prieur de Chamonix cède à des « Theutonici » la moitié de la vallée en albergement. Il a donc fallu plus de cent soixante-dix ans pour que les prieurs s’intéressent à la vallée des ours. Ont-ils sollicité l’arrivée de ces colons pour défricher la vallée, ou ont-ils pris acte de leur présence en leur albergeant le territoire sur lequel ils étaient déjà installés ? Les deux thèses ont leurs partisans. Pour Maurice GROSS, l’acte de 1264 marque l’arrivée des Theutonici à Vallorcine ; ils ont été « appelés » et il est probable que les Bénédictins de Chamonix se sont adressés pour cela à une maison-sœur d’Alémanie : Engelberg, Einsiedeln, Saint-Gall ou Disentis. On se souvient, en effet, des liens qu’entretenaient les Vallorcins avec l’abbaye d’Einsiedeln où ils allaient encore en pèlerinage au XVIIIème siècle. Pour André PERRIN en revanche, les colons germaniques se sont installés dans la vallée avant 1264 ; le prieur n’a fait que reconnaître les faits et garantir leur liberté et leur indépendance. La charte de 1264 est « le point de départ de la domination des prieurs sur les allemands de Vallorcine sous l’apparence d’une concession ». Pour Roger COUVERT Du CREST, les prieurs, lorsqu’ils viennent à Vallorcine, se trouvent en présence de gens de langue allemande qui ont déjà défriché le versant du soleil de la vallée ; forts de leurs droits, ils consentent une concession d’albergement du versant déjà occupé par les allemands. Pour Paul PAYOT, le prieuré de Chamonix, près de deux siècles après son établissement, « commença à s’intéresser à cette vallée indépendante et, sous prétexte de conversion, étendit peu à peu son entreprise. Richard, prieur de Chamonix, régularisa la situation, bien qu’en fait il n’eut aucun droit sur elle » en albergeant aux Allemands la moitié de la vallée qu’ils occupaient. Pour Paul GUICHONNET, les habitants sont reconnus propriétaires des terres qu’ils occupent et qu’ils ont défrichées ; sous l’apparence d’une concession, c’est le début de la mainmise du prieuré sur les « Theutonici » ; le but est à la fois l’évangélisation et le contrôle du passage menant au Valais.
Qui étaient ces « Theutonici » ? Selon un manuscrit qui aurait été écrit par un curé et que l’on aurait retrouvé dans le clocher de l’église de Vallorcine, la vallée aurait été baptisée « vallée des ours » par des hardis chasseurs vers le IIIème siècle. Elle serait restée inhabitée pendant 500 ans. Puis, une tribu Burgonde venant d’Allemagne, passant par Martigny, Trient et le col de Balme aurait obliqué à droite et serait descendue dans cette vallée déserte où elle se serait installée. Cette hypothèse ne trouve, toutefois guère de défenseur. Il est, en effet, difficile d’admettre une colonisation de la vallée par les Burgondes avant l’arrivée des « Theutonici ».
Tout d’abord, lors de leur installation en Sapaudia par le général romain Aetius, au milieu du Vème siècle, les Burgondes sont très peu nombreux ( les estimations vont de 25 000 à 50 000 personnes). Après trois ou quatre générations, ils ont fusionné avec les populations gallo-romaines. Ils se sont romanisés et leur langue et le latin. Ils ne peuvent donc pas être les « Theutonici » de l’acte de 1264. Ils n’ont d’ailleurs pas laissé le souvenir d’un peuple prêt à émigrer pour coloniser les hauteurs hostiles et stériles, contrairement aux Alamans.
Aussi admet-on aujourd’hui à la quasi-unanimité que les premiers colons sont bien venus du Haut-Valais et que ce sont, par conséquent, des Walser. Une voix s’élève cependant contre cette affirmation : celle de Maurice GROSS, pour qui les Vallorcins se seraient détachés de la famille alémanique lors de sa deuxième expansion vers l’ouest (XIe – XIIIe siècles), marquée au nord des Alpes par le franchissement de la Singine et de la Sarine supérieure, et, en Valais par la germanisation des districts actuels de Rarogne et de Viège ». Par conséquent, pour lui, les « Theutonici » ne sont pas des Walser, c’est à- dire des colons venus du Haut-Valais, mais des Alamans. Il semble donc ignorer que l’appellation des Walser a été donnée aux Alamans installés en Autriche au XIVème siècle pour les distinguer des autres germanophones.
Maurice GROSS avance encore d’autres motifs pour refuser aux Vallorcins une origine Walser, notamment le caractère belliqueux des « Theutonici », leurs habitations groupées en hameaux, le fait qu’ils ne se consacrent pas exclusivement à l’élevage et leur statut juridique qui est incomplet. En vérité, pour juger du caractère belliqueux des « Theutonici » au moment des luttes pour l’alpage d’Emosson (XIVème siècle), il faut tenir compte de l’importance vitale qu’ont les pâturages pour les populations montagnardes à cette époque et du fait que les Vallorcins ne sont pas seuls mais accompagnés dans leurs expéditions par des habitants de Charosse, Passy et Chamonix. Ils n’ont d’ailleurs plus fait preuve d’agressivité à l’égard des Salvanins par la suite. Quand aux autres arguments, Maurice GROSS ne les aurait peut être pas invoqués s’il avait eu connaissance des recherches faites par la suite sur les migrations des Walser (en particulier des travaux de Paul ZINSLI et d’Enrico RIZZI) et qui montrent que, chaque vallée présentant des problèmes particuliers, les Walser ont dû en effet, s’adapter aux conditions locales, tant en ce qui concerne l’habitat que les cultures. Quant au droit des Walser, les chartes se bornent souvent à n’énumérer que ce qui est essentiel pour régler les rapports entre les parties et pour garantir, comme c’est le cas pour Vallorcine, la liberté personnelle des colons (droit d’hériter, de se déplacer, de choisir son domicile, de vendre ses biens à d’autres colons). L’énumération succincte de la charte de 1264 ne constitue par conséquent pas un cas particulier. La thèse de Maurice GROSS n’est donc plus adaptée à nos connaissances actuelles. Mais la preuve formelle de l’origine walser des « Theutonici » n’est pas rapportée pour autant. Existe-t-il, toutefois, d’autres possibilités pour approcher la solution du problème ?
On s’est demandé si l’appartenance au groupe sanguin O (avec de préférence un facteur rhésus négatif) pouvait être un élément caractéristique des populations Walser. Dans certaines colonies des Grisons et du Valais (Safiental, Rhin inférieur, Saas, Brig, Lötschental, en particulier) le pourcentage des individus du groupe O est effectivement très élevé par rapport à la moyenne suisse et même européenne. Mais on s’est aperçu que dans certaines régions typiquement Walser, ou qui ont joué un rôle important dans l’expansion Walser (Klosters, Davos, par exemple), le groupe O était rare. Y aurait-il alors deux souches différentes de Walser ? Pour les hématologues, l’appartenance au groupe O est moins la caractéristique d’appartenance à une race que la manifestation d’un concours d’éléments sélectifs. Elle est la caractéristique de populations qui ont vécu isolées, à l’abri des épidémies. Ainsi dans l’Europe, qui a connu beaucoup d’épidémies, le groupe O est peu représenté. Il en est de même des colonies Walser de la vallée du Rhône ou du centre des Grisons. En revanche, les colonies Walser qui ont vécu à l’écart de ces fléaux ont conservé les qualités du groupe O. On ne saurait, par conséquent, fonder sur la nature de leur groupe sanguin l’appartenance d’un groupe d’individus à l’entité Walser ou alamane.
Seule la connaissance du dialecte des « Theutonici » permettrait d’établir avec certitude leur origine. Malheureusement, ces premiers colons ont perdu très tôt l’usage de leur langue maternelle, entourés qu’ils étaient de populations de parlers romans et dépendants de prieurs et de curés également de langue romane. Il ne reste donc que de l’onomastique qui puisse nous fournir quelques renseignements.
Les toponymes de Vallorcine qui pourraient avoir une origine germanique sont peu nombreux. Le plus caractéristique pour ZINSLI est « Griebe », qu’il rapproche de l’allemand « Grube », très usité chez les Walser sous la forme de « Gruebe »et qui a en français le sens général de « fossé ». Mais il faut savoir aussi que «Griebe », en « bon » allemand, signifie les « cretons » ou en patois, « les greubons » (saindoux). A ce sujet GROSS relève que la famille des « Allaman », venue de Vallorcine pour s’installer aux Jeurs, prit au XVIe siècle le nom de « Cretton », traduction de l’allemand « Griebe », du nom d’un lieudit leur appartenant et dénommé « Grieba ». « Griebe » peut ainsi signifier « cretons » ou greubons, si l’on se réfère à l’allemand et « fossé », si l’on se réfère au dialecte. Les « Allaman » ont-ils reçu ce surnom de leurs voisins ou se le sont-ils donné eux-mêmes? Il pourrait être intéressant de savoir quand ces vallorcins se sont installés aux Jeurs et s’ils ont reçu le nom d’Allaman à ce moment là, avant de devenir des « Cretton ». En d’autres termes, cette famille émigrée aux Jeurs s’appelait elle « Allaman » ou a-t-elle reçu ce surnom seulement à son arrivée en Valais pour la distinguer des autochtones ? Et lors du choix du nom de « Cretton » au XVIe siècle, connaissait-on encore le sens du terme allemand de « Griebe » ? Ces questions, qui mériteraient d’être approfondies, sortent du cadre de cette étude. Elles ne portent toutefois pas atteinte à la thèse de l’origine germanique de « Griebe ».
Quand au toponyme « Bérard », certains l’expliquent par la réunion des termes allemands « Bär » (ours) et « hard » (fort, robuste). La présence d’un « ours fort » semble en effet plausible dans la vallée des ours. Mais d’autres étymologistes le font dériver du verbe patois « bêra », boire, ce qui s’expliquerait par la présence du cours d’eau, l’Eau de Bérard, où les troupeaux viennent se désaltérer. Mais « bérards », c’est le nom des bergers de moutons du hameau de la Bérarde dans l’Oisans. Difficile, par conséquent, d’affirmer qu’il s’agit d’un pur toponyme germanique !
Parmi les patronymes vallorcins (« Allaman »mis à part), il n’y a guère que « Berguerand » (ou Berguerantz ») qui pourrait avoir une origine germanique. Selon la tradition, ce patronyme est le plus ancien de la vallée et il pourrait dériver de « Berg » (montagne) ou de l’un de ses composés : « Bergwand » ou « Berganghang » (flanc, versant de la montagne).Mais le doute subsiste.
En conséquence, si les traces d’un parler germanique sont encore visibles, elles sont néanmoins ténues et rien ne permet de les rattacher au dialecte Walser. Et l’on peut même dire, comme Zinsli, que si l’acte de 1264 ne nous était pas parvenu, nous aurions sûrement ignoré que la colonisation de Vallorcine avait été le fait d’un peuple de langue allemande.
La preuve formelle que les « Theutonici » sont des Walser, c'est-à-dire des alamans venus du Haut-Valais, n’est donc pas rapportée. Mais tout concorde pour faire de cette hypothèse une proposition valable : il n’y a pas d’autres peuples, à cette époque et dans cette région des Alpes qui soit capable de s’établir en altitude, dans des conditions aussi difficiles. L’existence des deux localités dénommées « Les Allamands », près de Samoëns et de Morzine, ainsi que la présence, à une certaine époque, d’une famille « Allaman » à Vallorcine ne peuvent que renforcer cette thèse.
En résumé, il est difficile d’affirmer, sans justification, que Vallorcine est comprise « implicitement »dans la donation de 1091, acte où elle n’est nullement mentionnée. Il a d’ailleurs fallu plus de cent soixante-dix ans pour que les prieurs de Chamonix prennent conscience de son existence et s’y intéressent. Il n’est donc pas étonnant que plusieurs auteurs estiment que le prieuré se l’est appropriée sans droit. Il n’est guère plus aisé de fixer l’époque de l’arrivée des premiers occupants. Tout ce que l’on peut dire, c’est qu’en 1264 la présence d’habitants est attestée pour la première fois et que ces colons sont de langue allemande. Malheureusement pour les historiens, ces « Theutonici » ont abandonné très tôt l’usage de la leur dialecte, ce qui nous prive d’un élément essentiel pour déterminer avec certitude leur origine. On doit admettre, toutefois, que l’hypothèse la plus vraisemblable et la plus plausible est qu’il s’agit bien de Walser faisant partie du grand mouvement d’expansion des Alamans à cette époque de colonisation de terres d’altitude, négligées jusqu’alors.
Décembre 2005 J.-P.Gougler
Bibliographie
J.Bernard, « Le sang et les hommes », 1983
R.Couvert du Crest, « Une vallée insolite, Chamonix, le Mont-Blanc, la Savoie », 1971
M.Gross, « La colonisation de la haute vallée du Trient », 1951
P.Guichonnet, « La Haute Arve et Vallorcine », 1976
H.Kreis, Die Walser. «Ein Stücksiedlungsgeschichte der ZentralAlpen», 1958
P.Payot, «Au royaume du Mont -Blanc», 1950
A.Perrin, «Histoire de la vallée et du prieuré de Chamonix», 1887
E.Rizzi, «Atlante delle Alpi Walser»,(3 volumes) 2005
P.Zinsli, «WalserVolkstum», 1969